Savoureux goulache de bœuf
Economiser de l'énergie avec nesto-vitesse !

Préparation et cuisson env. 70 minutes
Ingrédients pour env. 4 personnes
- 3 gros oignons
- 1 cuillère à soupe de graisse pour la cuisson
- 700 g de viande de bœuf, en cubes d'env. 2 x 2 cm
- 1 cs de concentré de tomates
- 1 à 2 cuillères à café de paprika en poudre
- Poivre
- 200 ml de fond ou de bouillon de viande
- 3 poivrons, rouge et jaune
- 100 ml de crème fraîche
- 1 cuillère à café de fécule ou de liant pour sauce
Par portion 389 Kcal. (1630 KJ)
9 g de glucides
39 g de protéines
21 g de lipides
Préparation
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Sortir la viande de goulasch du réfrigérateur environ 30 minutes avant de la saisir.
Hacher finement les oignons. Faire chauffer la casserole à feu vif avec la graisse de cuisson pendant env. 3 minutes, y faire revenir la moitié du goulasch pendant env. 3 minutes, le retirer et faire revenir la deuxième moitié. Pour finir, faire revenir les oignons et le concentré de tomates.
Verser le liquide, assaisonner de paprika et de poivre, remuer, essuyer les bords de la marmite et poser le couvercle de cuisson vapeur nesto-vitesse. Attendre que la soupape se déclenche et que la vapeur s'échappe. Passer maintenant à un niveau de chaleur bas. Le temps de cuisson du goulasch de bœuf est d'environ 45-60 minutes. -
Pendant ce temps, nettoyer les poivrons et les couper en fines lamelles. Ouvrir le couvercle du four vapeur nesto vitesse 10 minutes avant la fin de la cuisson, vérifier la cuisson et ajouter les lamelles de poivrons. Refermer la casserole, augmenter brièvement le feu jusqu'à ce que la soupape se déclenche. Terminer ensuite la cuisson en 10 minutes environ en réglant le thermostat sur la position la plus basse.
Ouvrir le couvercle de cuisson vapeur nesto-vitesse. Ajouter la crème fraîche au goulasch et l'épaissir à discrétion avec de la fécule ou du liant pour sauce délayé.
Pour finir, assaisonner avec du poivre, du sel et du paprika en poudre.
Recette Goulache de boeuf - la recette hongroise originale
Des origines du Goulache de Bœuf à aujourd'hui
Le mot goulache vient du hongrois gulyás, qui désigne un bouvier, un gardien de troupeau. Ce n’est donc pas le nom d’un plat à l’origine, mais celui d’un métier. Ces gulyás vivaient et travaillaient dans les vastes puszta (steppes) hongroises, où ils cuisinaient sur le feu de bois, en pleine nature.
Leur alimentation devait être simple, nourrissante, et conservable sur plusieurs jours. Ils utilisaient de la viande de bœuf salée ou séchée, qu’ils faisaient mijoter avec de l’eau et parfois quelques racines ou céréales locales. Le tout était préparé dans un chaudron suspendu (bogrács), devenu symbole iconique de la cuisine traditionnelle hongroise.
À cette époque, il ne s’agissait pas encore du plat épicé que l’on connaît aujourd’hui : ni tomate, ni paprika n’étaient présents en Europe centrale avant le XVIe siècle.
Avec le temps, de nouveaux ingrédients sont arrivés en Europe : tomates, poivrons, et surtout piments, qui ont donné naissance au paprika, désormais épice emblématique de la Hongrie. Ce dernier est cultivé à grande échelle dès le XVIIIe siècle.
Le goulache évolue alors pour devenir un plat plus riche, parfumé, coloré — une sorte de soupe-repas généreuse, qui garde néanmoins sa simplicité paysanne. Il s’installe peu à peu dans la gastronomie urbaine au XIXe siècle, notamment à Budapest, tout en restant un plat typique des grandes occasions rurales.
Le goulache de boeuf, symbole national au 19ème siècle
Au moment du réveil national hongrois au XIXe siècle, le goulache devient emblème culinaire de l'identité hongroise. Il est promu comme plat patriotique face à l’influence germanique et autrichienne. Il se démocratise, tout en s’inscrivant dans une volonté de réaffirmation culturelle.
En Hongrie :
Le goulache conserve un rôle central dans la culture culinaire et il est servi dans des restaurants traditionnels (csárda).
Le goulache de boeuf est aussi préparé dans de gros chaudrons lors d'événements communautaires, festivals, fêtes de villages.
Sa version la plus « authentique » reste liquide, presque comme une soupe, contenant viande, pommes de terre, carottes, paprika, parfois des petites pâtes maison (csipetke).
Il n’est pas rare de voir des familles discuter pendant des heures de la “vraie” façon de faire un bon goulache.
Le goulache de boeuf dans le monde :
Le goulache a connu une vraie exportation culturelle, particulièrement dans les pays touchés par la diaspora hongroise ou l’ex-empire austro-hongrois :
Autriche, il devient plus épais, souvent appelé Rindsgulasch, et accompagne des boulettes ou du pain noir.
Allemagne, c’est un plat populaire de cantine ou de marché de Noël.
France, il est vu comme un ragoût épicé, parfois réinterprété de façon plus occidentale.
États-Unis, on trouve des variantes simplifiées avec pâtes, sauce tomate, parfois même du fromage râpé (version américanisée).
Les végans aussi dégustent des goulaches sans viande à base de champignons, lentilles ou tofu.
Le goulache de boeuf est un plat mijoté comme nous les aimons, savoureux, chaleureux alors pour en profiter pleinement, essayez les ustensils de cuisines cookvision nesto !